ZDnet publiait en mars dernier un article à propos de la démarche constructive de l’éditeur de bande dessinée Dargaud, confronté aux risques de piratages et surtout à des marchés émergeants sur Internet.

Piratage ?

On se doute pour le moment que le piratage de bandes dessinées reste très périphérique… D’une part la démarche de numérisation d’album n’est pas aussi aisée que celle de numérisation d’un CD ou d’un DVD (qui sont déjà des formats numériques). D’autre part les lecteurs de BD européens sont avant tout consommateurs d’objets, c’est d’ailleurs la grosse limite que rencontre la bd en ligne sous nos latitudes contrairement à ce que l’on observe outre-atlantique.

Le goufre qui sépare l’objet et sa version numérisée fait que, plus qu’ailleurs, une BD « piratée » ne peut être considérée comme une vente manquée. Ce type de discours existe déjà pour la musique ou le cinéma, mais il semble bien plus percutant lorsqu’on parle d’albums de bande dessinée.

Nouveau marché ?

Plus intéressant par contre, l’intuition de Dargaud qui envisage la vente de strips sur support mobile comme un marché nouveau et prometteur.

Les projets d’adaptation pour console portable de Joey Manley pouvait nous mettre la puce à l’oreille : il y a sans doute beaucoup à faire sur les multiples supports numériques portables dans le domaine de la bande dessinée et du récit numérique en général.