Voilà en substance le propos d’Alain Joannès, auteur de Communiquer en rich media (déjà mentionné dans ce billet), ce soir aux entretiens du webjournalisme organisés à l’université Paul Verlaine – Metz.

Selon lui, les journalistes français ne pratiquent pas un journalisme d’aujourd’hui avec les outils d’aujourd’hui. Si les grands patrons de presse s’en remettent à l’Etat pour subsister tout en accusant Google de détourner leur lectorat, ils oublient un peu vite que la désaffection de la presse est bien plus ancienne que Google. Pour Alain Joannes, chantre du rich media, pouvoir raconter avec 5 moyens d’expression, c’est Noël tous les matins. Si les journalistes ne l’ont pas compris, c’est par technophobie de leur corporation masochiste. La conséquence on s’emmerde et les audiences s’en vont.

Un propos sévère à l’encontre des acteurs de l’édition de presse française, qui fait écho à d’autres propos récents dans le domaine de l’édition dans son ensemble.