Il y a un an, je m’étais penché sur l’évolution des terminologies d’usage en matière de bande dessinée sur support numérique. Voici les chiffres actualisés pour les différentes terminologies en usage dans la presse francophone :

Terminologies en usage dans la presse francophone au sujet de la bande dessinée sur support numérique.

On observe très nettement :

  • un traitement 2.5 fois plus important que l’an passé de la BD sur support numérique en général par les journalistes ;
  • +340% pour l’usage du vocable “BD numérique” ;
  • les blogs BD sont 3 fois plus représentés ;
  • le terme “webcomics” reste confidentiel, mais est tout de même 4 fois plus usité qu’auparavant, de même que le terme “bd interactive” (porté par la sortie d’un album à vocation touristique, qui intégrait des flashcodes) ;
  • l’expression “BD en ligne” reste stable.

L’expression “BD numérique” semble donc adoubée par la presse, à défaut de l’être par les internautes qui n’effectuent quasiment aucune recherche sur cette expression. Lorsque l’on parle de “BD numérique”, il s’agit toutefois encore quasi exclusivement de bandes dessinées numérisées, et non de créations numériques originales. C’est pourquoi certains auteurs caressent aujourd’hui l’idée de s’affranchir des mots “bande dessinée” en parlant de Turbo Media