Une erreur s’est glissée dans le sacro-saint rapport Ratier de l’année 2008 : le site Webcomics.fr ne s’adresse pas aux “aficionados des super héros”. Cet hébergeur de plus de 200 auteurs de BD en ligne à ce jour (plus de 6000 planches publiées à ce jour) mérite sans doute d’être cité dans ce rapport, mais au chapitre consacré à la bande dessinée numérique dont il est un des fers de lance en francophonie.

Le terme “webcomics” n’a pas grand chose à voir avec l’acception courante du mot “comics”. C’est même un contre-sens que de rapprocher les webcomics des BD de super héros, dans la mesure où historiquement les webcomics se sont justement développés comme une soupape économique et artistique face à la crise traversée par la BD mainstream américaine.