Le 24 mai 2018, j’ai communiqué autour du projet de service de navigation web contributive needle lors du 2e Congrès de la Société pour l’histoire des médias (SPHM) « Rêver d’un autre monde. Médias, utopies et expérimentations de l’époque moderne à nos jours » à Paris.
Résumé
Coordinateur du partenariat entre l’Université de Lorraine et le site d’information The Conversation France, nous nous sommes interrogé sur le positionnement de l’institution vis-à-vis de sa responsabilité sociétale. Dans une perspective de développement durable, la notion d’empreinte s’est imposée pour traduire l’exigence de réflexivité faite à nos organisations universitaires vis-à-vis des acteurs évoluant dans l’environnement numérique. Avec l’empreinte, il ne s’agit pas de rendre possible une lecture par les uns de ce que font les autres, mais d’accéder à une lecture par soi-même de ce que l’on a fait. Ainsi, l’empreinte englobe-t-elle le triptyque indice – inscription – trace dans une objectivation réflexive. Comme le montre les exemples de Google ou de Facebook, l’empreinte des universités peut aller jusqu’à incuber des innovations de rupture à l’impact mondial. C’est dans cet esprit que nous sommes à l’origine d’un service de navigation web contributive dont le développement et l’expérimentation sont soutenus par l’Université de Lorraine : needle. Notre communication est l’occasion d’en présenter les origines et le prototype avant de discuter de l’apport heuristique d’une telle approche qui conjugue démarche scientifique et ambition de changer le monde.